Dakar:ma plume pour les sans voix

Article : Dakar:ma plume pour les sans voix
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8 décembre 2013

Dakar:ma plume pour les sans voix

Remise du prix de l'excellence
Photo crédit/Panos

Ma passion du Journalisme a valu un prix d’excellence.Oui , je rêve d’avoir d’autres .Les messages de toutes et de tous,ont exigé de moi,le courage, l’envie,la volonté de continuer de chercher ce qu’ils cachent, de démasquer les ennemis du peuple,de mettre à nu les pratiques des mauvaises gestionnaires et détenteurs des deniers publics,de freiner les violeurs des droits humains ou encore.

 

 J’ai été très touché par vos aimables et adorables  messages de félicitation suite à mon prix d’excellence pour la meilleure investigation 2013 sur la gouvernance et la gestion publique, Prix décerné par l’institut panos Afrique de l’Ouest .

Dakar le 06 déc 2013.Le ministre de la communication et de l’économie numérique Cheikh Bamba Dieye préside la cérémonie de remise des prix à des journalistes qui ont mené des enquêtes sur la bonne gouvernance.Le grand reportage qui a été primé a été réalisé au mois de juin 2013 dans la région de Sédhiou . Cette consécration c’est celle de la presse sénégalaise responsable ,admirable d’éthique, de déontologie et de loyauté. Pour  moi c’est le début d’une mission difficile certes mais possible. Encore une fois, mille mercis  à tous ceux-là qui ont reconnu ce travail dont le seul objectif était d’apporter la lumière sur des pratiques qui contribuent lentement mais surement à la disparition inconsciente  de l’Homme. Cette enquête  qui a porté sur l’exploitation abusive du bois a montré l’existence d’un véritable  réseau de trafic  national puisque sénégalais, ensuite sous régional car se déroulant d’une part en Gambie, enfin international car impliquant des chinois et des indiens. Toute cette association de malfaiteurs tue petit à petit les forêts de Sédhiou. Le bois mort comme le bois vert est  coupé .Cette  coupe abusive fait dire à beaucoup  d’ observateurs que d’ici dix ans, si rien n’est fait, on  ne parlera plus de forêts dans cette partie sud du Sénégal. Heureusement que des associations de défense de l’environnement se sont fortement impliquées  dans la lutte contre la déforestation mais leur combat est une goutte d’eau dans la mer. C’est un trafic intense , organisé, illicite qui nécessite aujourd’hui une forte mobilisation. Oui, il faut se mobiliser et s’armer de beaucoup de courage, de force pour faire face à ces puissants malfaiteurs  prêts à tout  pour s’enrichir.

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