Joe Marone

Senegal : La gréve des bus « tata » paralyse le secteur du transport

Crédit /Pressafrik

Cette grève des agents des bus « Tata » membres de l’Association de Financement des Transports Urbains (AFTU) n’est pas pour faciliter les choses au moment où le Sénégal est entrain de vivre une troisième vague de Covid19. Décrété pour 48 heures, ce mouvement d’humeur a provoqué des désagréments notables chez une large frange des travailleurs, élèves et étudiants, commerçants et autres travailleurs. Ils ont été nombreux à être bloqués au niveau des arrêts dans la capitale Dakar .

C’est l’inquiétude totale chez les populations qui ont l’habitude de prendre ces véhicules . Dans les arrêts le décor est le même .Ce sont des milliers de personnes qui attendent ces moyens de transports pour rallier le centre ville ou la banlieue . Impossible de rejoindre le lieu de travail.La situation est devenue compliquée dans ce contexte de pandémie du coronavirus où le senegal vit actuellement la 3e vague.

Le respect des mesures barrières et la distanciation physique demandés par les autorités ne sont pas respectés. A Cela s’ajoute la tabaski qui se prépare .Pour les besoins de la fête de mouton, les familles veulent faire le marché mais se déplacer est devenu très compliqué .

A l’origine de la grève de 48h de l’association des chauffeurs et autres travailleurs des bus « tata », les licenciements abusifs, les maigres salaires et les mauvaises conditions de travail.




Prévention et gestion des risques de catastrophe : le monde à l’écoute de Tunis

« La réduction des risques de catastrophe conformément  au schéma tracé par le Cadre de Sendai 2015 -2030 ainsi que les recommandations formulées à Yaoundé et en Ile Maurice », c’est autour de ces thématiques que les acteurs, experts, autorités et autres dirigeants vont discuter en Tunis , la capitale tunisienne .

La rencontre  qui se tient du  9 au 13 Octobre 2018 est sur initiative de l’Union Africaine en rapport avec la plateforme arabe, le Bureau des nations unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNISDR), rapporte Abdou Sané président de l’Association Africaine pour la promotion de la Réduction des risques de catastrophe.

 Le cadre de Sendai, c’est quoi ?

Le Cadre de Sendai  pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030) est un accord non contraignant adopté à la troisième conférence mondiale des  Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes, tenue à Sendai, Miyagi  au Japon au mois de Mars 2015.

Les Etats avaient pris des engagements

Entre autres décisions annoncées par les Etats présents à cette rencontre:

Adopter un cadre de réduction des risques de catastrophe pour l’après 2015 à la fois concis, synthétique, prospectif et pragmatique,

achever l’examen et l’évaluation  de la mise en œuvre du Cadre d’Action de Hyogo 2005 -20015 : pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes,

étudier l’expérience acquise au niveau régional et national dans le cadre des stratégies  et institutions et des plans de réduction des risques de catastrophe  ainsi que de la mise en œuvre  de leurs recommandations,  des accords régionaux pertinents  se rapportant à l’application du Cadre d’Action de Hyogo ,

définir des modalités de coopération sur la base des engagements souscrits pour la mise  en œuvre d’un cadre de réduction des risques de catastrophe pour l’après 2015.

L’occasion a été saisie par les Etats de renouveler leur engagement à prendre d’urgence des mesures visant à atténuer les risques  de catastrophe et à accroître la résilience dans le contexte  du développement durable et de l’élimination de la pauvreté ,à intégrer à l’avenir tant dans la réduction des risques de catastrophes que le renforcement de la résilience, selon que de besoin, dans les politiques, plans, programmes et budgets à tous les niveaux et à en tenir compte dans les cadres pertinents.

 Le Cadre de Sendai, pour faire quoi ?

Des objectifs ont été fixés, il s’agit de la réduction substantielle de la mortalité globale liée aux catastrophes, une réduction substantielle du nombre de personnes touchées, une réduction  des pertes économiques par rapport au PIB mondial, une réduction  des dégâts causés aux infrastructures et de l’interruption des services de base, une augmentation du nombre de pays dotés de stratégies nationales et locales pour réduire les risques de catastrophe d’ici à 2020,un renforcement de la coopération internationale, un accès accru aux systèmes d’alerte précoce multirisques et aux informations et évaluations sur les risques de catastrophes.

La rencontre de Sendai, le rappel

Entre autres  actions prioritaires retenues, la compréhension des risques de catastrophe, le renforcement de la gouvernance des risques de catastrophe pour mieux les gérer, l’investissement dans la réduction des risques de catastrophe aux fins de la résilience, le renforcement de l’état de la préparation aux catastrophes pour intervenir de manière efficace et pour reconstruire  en mieux  durant la phase de relèvement, de remise en état et de reconstruction

  Mise en œuvre du Cadre de Sendai : l’Afrique et ses engagements

La 7éme réunion du Groupe de travail africain élargie pour la réduction des risques de catastrophe tenue à Yaoundé au Cameroun du 21 au 22 Juillet 2015 a permis de prendre des initiatives. Un  segment de Haut niveau un certain nombre de recommandations a été proposé.

En Novembre 2016, s’est tenue à l’île Maurice une autre rencontre. La principale recommandation portait sur la nécessité de constitution de bases de données fiables  relatives aux impacts des catastrophes pour chaque pays, de la capacité des Etats africains à pouvoir mettre en œuvre les différentes recommandations issues de toutes ces rencontres.

Quels enjeux  pour le rendez-vous  de Tunis ?

La mobilisation de tous les acteurs, Etats, gouvernements, société civile, en vue de la matérialisation de toutes ces recommandations est attendue «  Espérons que la rencontre de Tunis apportera une réponse rassurante face aux nombreuses incertitudes que laissent planer  notre exposition aux différents aléas », a fait savoir M. Sané


Suisse :L’accueil des requérants d’asile en Suisse

L’accueil humanitaire reçu par les requérants d’asile lors de leur arrivée en Suisse. Quel premier contact ont-ils avec les autorités helvétiques ? Quelles aides ces nouveaux arrivants reçoivent-ils ? Comment sont-ils traités et orientés ? Ont -ils toutes les informations relatives aux lois en Suisse ? Quel rôle jouent les centres d’enregistrement à l’image de celui de Vallorbe ?

Regard sur le rapport privilégié des aumôniers avec les requérants dans ce reportage réalisé dans le cadre de la 3e édition du tandem suisse ,une initiative de l’organisation EQDA


Pollution de la baie de Hann :A quand la fin de plus de 20 ans de calvaire ?

Vendredi 14 Septembre 2018, l’Etat du Sénégal signé une convention de financement avec le Royaume des Pays Bas ; Montant ,20 millions d’Euros (13 milliards de Francs). L’accord devra permettre résoudre la question de la dépollution de la Baie de Hann au bénéfice des populations de ce quartier longtemps affectées par une dégradation de leur espace jadis, a servi de lieux de loisirs, de jeux et de course de pirogues

Dans un passé récent, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement s’étaient engagées pour le même projet à hauteur de 19 milliards de nos francs.

Beaucoup de promesses ont été faites, promesses allant dans le sens de voir la baie dépolluée.
Le Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal ‘ONAS’ Lansana Gagny Sakho a procédé au pré-lancement du projet de dépollution de la baie de Hann le 15 septembre 2018, lors de la journée mondiale du nettoiement.
A Hann, l’espoir est permis de voir la baie reprendre sa place. Il y a plus de 20 ans, elle était l’une des plus belles baies en Afrique selon beaucoup d’observateurs. Elle l’une des zones les plus poissonneuses du Sénégal.

A quand la fin du calvaire ?

La création dans les années 70, de la zone franche de Dakar autour du port de Dakar a accéléré l’industrialisation rapide et l’installation de plusieurs usines attirées par les avantages fiscaux. Ces industries ont contribué á la pollution sans arrêt de la baie toujours car produisant plusieurs des tonnes de déchets liquides déversés directement dans la baie.

« La baie de Hann, à Dakar, a atteint une situation de dégradation avancée en raison du rejet direct d’effluents industriels (60 % de l’industrie manufacturière sénégalaise est située le long de la baie de Hann et déverse directement ses effluents pollués dans la baie) et domestiques (des villages se sont développés à proximité, sans système d’évacuation des eaux usées). Pour faire face à ces enjeux à la fois environnementaux, économiques et sanitaires, les autorités sénégalaises ont élaboré un plan d’action prévoyant l’assainissement des rejets liquides industriels et domestiques, et ont réalisé différentes études concernant la pollution industrielle, le schéma technique pour la collecte, le transport et le traitement des eaux industrielles et domestiques », rapporte l’Agence Française de Développement (AFD)

 


Dakar:Une femme aux commandes de la mairie

Le maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall , en prison depuis 2017 a été remplacé samedi 29 septembre 2018.Le conseil municipal en a décidé ainsi à l’issue d’une élection qui a mis aux prises trois candidats .Le maire des Parcelles Assainies Moussa Sy, celui de la patte d’oie Banda Diop et la première adjointe au maire Soham El wardini qui remporte le scrutin avec 64 voix .Elle devient donc la première femme à diriger Dakar , la capitale sénégalaise

Qui est Soham El Wardini

Ancienne professeur d’anglais Soham El Wardini est née dans la région de Kaolack. Agée de 65 ans, est fille d’un père libanais et d’une mère sénégalaise.
En 1999, Ancienne dauphine du concours Miss Sénégambie Soham El wardini entre en politique vers les années 1999 et rejoint l’Alliance des forces de progrès (AFP) , parti crée par Moustapha Niass après son départ du Ps.

Elle a été Secrétaire générale de la commune de Mermoz-Sacré-Cœur, à Dakar, puis présidente des femmes du département et membre du bureau politique de l’AFP. Soham El Wardini a cheminé avec Khalifa Sall en 2009 date des élections locales. 
« J’ai découvert un véritable homme d’État », se souvient-elle. En 2014, Khalifa Sall devient à nouveau maire de Dakar, lui propose le poste de première adjointe. Avec l’arrestation de Khalifa Ababacar, s’estbeaucoup distingée dans le combat, combat pour la liberation de son mentor.Une position qui lui a valu des critiques et autres malentendus avec son parti, Alliance des forces du progrés .

 


Gouvernements de l’ICANN:Le Sénégal consacré

La nouvelle a été rendue publique le 2 novembre 2017. Le Sénégal est élu au conseil d’administration du comité des gouvernements de l’Icann. L’élection a eu lieu aux Emirats Arabes Unis. C’est une grosse consécration pour le Sénégal. La candidature du directeur des technologies de l’information et de la communication au ministère en charge de l’économie numérique, Chérif Diallo, au poste de vice-président du conseil d’administration du comité consultatif des Gouvernements de l’Icann a été acceptée au cours de l’assemblée générale de l’organisme chargé de l’attribution des noms de domaine et des numéros sur internet. Le candidat du Sénégal a été soutenu par plusieurs organisations et autres institutions, à l’image de l’Union Africaine (UA), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’égyptienne Manal Ismail, elle, est à la tête du conseil d’administration pour les deux prochaines années, poste dirigé depuis 2014 par le Suisse Thomas Schneider.

Le Dr Chérif Diallo, directeur des Technologies de l’information et de la communication, porte la candidature du Sénégal à la vice-présidence du Comité consultatif des gouvernements (Gac) de l’ICANN. L’homme a plus d’une dizaine d’années d’expérience et une expertise reconnues aussi bien dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information que dans celui des réseaux télécoms.

Enseignant-chercheur à l’Ufr Sat de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le Dr Chérif Diallo est titulaire d’un doctorat de Télécoms Sud-Paris. Il a décroché en une maîtrise d’ingénierie de l’Université Paul Sabatier de Toulouse, un Diplôme d’études approfondies (Dea) de calcul scientifique (Université Paris 6), un autre Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) d’informatique (sécurité des systèmes d’information) et un Certificat de spécialisation en « Audit des systèmes d’information ».

A la tête de la direction des Technologies de l’information et de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, Dr Chérif Diallo,avait manifesté sa candidature au poste de vice-président du Comité consultatif des gouvernements (Gac) de « Internet corporation for assigned names and numbers » (Icann). Cet organe est en charge de la régulation et de la gouvernance de l’Internet. La candidature du sénégalais M. Diallo a été portée par l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif,la CEDEAO ),l’Union africaine, l’Etat du Sénégal. Les Africains notamment la communauté francophone ne sont pas « très bien représentés », font remarquer des acteurs du secteur à Dakar.


USA : Trump au trône

Oui il a réalisé son rêve. Aussitôt élu Président des États-Unis, Donald Trump a déclaré ce mercredi 9 novembre lors d’un rassemblement avec ses partisans, soutiens et autres qu’il sera « le président de tous les Américains ». Face à la foule, le 45é Président des Etats-Unis a confirmé qu’Hillary Clinton l’avait félicité pour sa victoire.

Le républicain succédera au démocrate Barack Obama, qui va quitter la Maison Blanche le 20 janvier après huit années au pouvoir.

Les républicains contrôlent le Congrès

Ils conserveront le contrôle de la Chambre des représentants. Le dernier décompte leur donnait 236 élus contre 191 pour les démocrates.

Ils devraient maintenir également leur contrôle sur le Sénat, où un tiers des sièges – 34 sur 100 – étaient en jeu. Dans la chambre haute, ils comptent au moins 51 élus contre 47 aux démocrates, selon les derniers résultats.

Cette composition du Congrès est importante pour Donald Trump qui pourra travailler avec la majorité parlementaire qui a contraint Barack Obama à une difficile cohabitation deux ans seulement après son élection.

Mais attention, le travail ne sera pas facile pour Trump qui dans sa campagne, a été abandonné par beaucoup de ténors de son parti qui n’ont pas aimé ses positions et sorties. Sorties contre les musulmans, l’émigration entre autres. Cela veut que le congrès, au nom du respect de la constitution, ne va pas permettre à l’équipe de Trump de faire n’importe quoi Oui, de ce que nous avons appris, nous pouvons dire qu’aux Etats –Unis, les institutions sont indépendantes les unes, les autres.

Les enseignements

Les américains ont choisi. Ils ont fait confiance à un candidat qui vient de montrer ce que les américains ressentent dans leur cœur, ce qu’ils veulent.

Trump gagne ! Et l’Afrique ?

Le continent noir pas n’est pas concerné. Qu’il soit connu de toutes et de tous, Trump est le Président des américains, Obama l’a été, Bush, j’en passe.

 Si l’Afrique tarde aujourd’hui à décoller, c’est parce que ses dirigeants refusent le développement. C’est en Afrique que des responsables refusent de quitter le pouvoir même défaits ; c’est en Afrique que des citoyens s’entre-tuent pour le plaisir des dirigeants ; c’est en Afrique que des responsables refusent de démissionner même épinglés par des rapports d’audit ou d’enquête. C’est en Afrique qu’on s’accroche aux avantages du pouvoir et nom au patriotisme économique   


Sénégal : une fille sur trois mariée avant l’âge de 18 ans

Le mariage précoce, une situation qui reste toujours préoccupante au Sénégal. Malgré l’engagement des autorité à mettre fin à cette pratique, le phénomène persiste. Une fille sur trois se marie avant l’âge de 18 ans.

Un rapport de l’Ong « Save the children » révèle que le Sénégal fait partie des pays qui ont le taux le plus élevé de mariages d’enfants. L’étude indique toutefois que le Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans la lutte pour l’élimination de ces mariages précoces. Il en ressort dans ces recherches effectuées en 2015 qu’une menace est réelle du fait de ces unions sur l’éducation, la santé et la sécurité des enfants. D’après les résultats de l’enquête, dans le monde, une fille de moins de 15 ans est mariée toutes les sept secondes.

L’Ong Save the children estime qu’il faut continuer la mobilisation et la sensibilisation face à l’ampleur du phénomène considéré par les chercheurs comme un handicap refusant aux filles leurs droits les plus fondamentaux : d’apprendre, de s’épanouir et d’être des enfants.

Au titre des recommandations, les responsables de l’étude invitent la communauté internationale à multiplier ses efforts parce que si les tendances actuelles se maintiennent, le nombre total de femmes mariées pendant leur enfance, passera de plus de 700 millions aujourd’hui à environ 950 millions en 2030 et 1,2 milliards en 2050.

Le Sénégal est le 14 ème pays sur 41 à avoir lancé sa campagne nationale en 2016, pour mettre fin au mariage des enfants. La campagne continentale du même nom a été lancée en mai 2014 par l’UA pour appuyer les gouvernements qui ont une stratégie nationale et aussi assurer les échanges de bonnes pratiques pour arrêter le mariage des enfants.

 Le Directeur pays de Save the Children au Sénégal, Dr Mathurin BONZI, déclare « le lancement de la campagne nationale au Sénégal démontre de la volonté des autorités à venir à bout de ce phénomène de société mais la mobilisation doit toujours continuer et Save the Children sera toujours aux côtés de l’Etat et de la société civile pour le respect des engagements en faveur des droits des filles ».

Un nouveau rapport publié aujourd’hui par Save the Children, aucune fille oubliée : libre de vivre, libre d’apprendre, à l’abri de la violence, a établi un indice des pays classés du meilleur au pire en ce qui concerne la situation des filles, en se basant sur les mariages d’enfants, la scolarité, les grossesses d’adolescentes, les décès maternels et le nombre de femmes siégeant au parlement.

Tout en bas de l’indice, on trouve des pays comme le Niger, le Tchad, la République centrafricaine, le Mali et la Somalie, dont beaucoup ont des taux élevés de mariage d’enfants. La Suède, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas et la Belgique sont parmi les mieux classés.

« Souvent, les filles mariées trop tôt ne peuvent pas aller à l’école et sont plus susceptibles d’être victimes de violence domestique, de maltraitance et de viols. Elles tombent enceintes et sont exposées aux IST dont le VIH. Elles portent également des enfants avant que leur corps soit entièrement formé, ce qui peut avoir des conséquences catastrophiques sur leur propre santé et celle de leur enfant. »

Le cadre juridique existe au niveau international, à travers la Convention des Droits de l’Enfant des Nations Unies qui a été ratifiée par plusieurs pays en Afrique, dont le Sénégal, et l’âge du mariage fixé à 18 ans, confère des droits égaux à l’homme et à la femme dans le mariage, précise qu’aucun mariage ne doit être contracté sans le consentement total et libre des personnes concernées.

Le rapport de Save the Children fait savoir également que Les filles touchées par les conflits risquent davantage de devenir des enfants mariées. Les filles de familles pauvres risquent davantage d’être mariées jeunes que celles des familles plus riches. Au Nigeria, 40 % des filles les plus pauvres sont mariées avant 15 ans, par rapport à 3 % des filles les plus riches

L’Inde est le pays qui connaît le plus grand nombre de mariages d’enfants, ce qui s’explique en partie par sa vaste population. Dans ce pays, 47 % des filles soit environ 24,6 millions –sont mariées avant l’âge de 18 ans.

Ce sont les filles qui souffrent le plus durant des crises humanitaires, comme l’épidémie d’Ebola en Sierra Leone, où l’on estime que la fermeture des écoles a conduit à 14 000 grossesses chez les adolescentes.

L’organisation Save the children, exhorte les gouvernements et les donateurs à investir dans l’éducation des filles et dans leurs chances de réussite dans la vie afin de mettre un terme au mariage d’enfants et à la discrimination fondée sur le genre.